Nou mutualisme planta/insecte endèmics de Còrsega

Els darrers dies de 2011 ha aparegut el volum 66 (2) de la revista Candollea, que publica el Conservatoire et Jardin Botaniques de Ginebra, que inclou un interessant article de Jaume Gamisans i col·laboradors, on es descriu una nova espècie de Còrsega, Hippocrepis conradiae Gamisans & Hugot. La particularitat de la nova espècie endèmica és que constitueix el lloc de posta i d’alimentació de Polyommatus coridon Poda, 1761, subsp. nufrellensis Schurian, 1977, un lepidòpter (Lycaenidae) també endèmic de l’illa de Còrsega. Com destaquen els autors, La coévolution de ces deux rares endémiques corses dont l’un des deux est étroitement lié à l’autre et qui ont perduré dans une aire d’extension si limitée est un phénomène extraordinaire qui mérite tous nos efforts de conservation.

 

 

GAMISANS, J., L. HUGOT & D. JUTZELER (2011) – Hippocrepis conradiae Gamisans & Hugot (Fabaceae), a new species from Corsica, in relation to an endemic butterfly – Hippocrepis conradiae Gamisans & Hugot (Fabaceae), une nouvelle espèce de Corse, liée à un papillon endémique.
Candollea 66 (2): 273 – 280

RESUMÉ

Hippocrepis conradiae Gamisans & Hugot (Fabaceae) est une nouvelle espèce endémique décrite des montagnes corses (massif du Mont Cintu) qui se distingue aisément des espèces proches, comme Hippocrepis comosa L. Un tableau comparatif et plusieurs photos permettent de montrer les différences morphologiques. Cette plante rare constitue fort probablement le lieu de ponte et la source de nourriture des chenilles de Polyommatus coridon Poda, 1761, subsp. nufrellensis Schurian, 1977, lycène (Lycaenidae) endémique de Corse, dont la répartition actuellement connue résulte uniquement de l’observation d’individus se concentrant en été dans des sites humides pour butiner sur des fleurs. La recherche d’Hippocrepis conradiae a été initiée par la redécouverte en 2001 du subsp. nufrellensis non revu depuis sa première trouvaille en 1975 à l’ouest du Pic La Mufrella, et dont les zones de reproduction restaient entièrement inconnues avant l’observation de cette plante qui fut notée à une certaine distance des aires nectarifères de ce papillon, en 2009. La coévolution de ces deux rares endémiques corses dont l’un des deux est étroitement lié à l’autre et qui ont perduré dans une aire d’extension si limitée est un phénomène extraordinaire qui mérite tous nos efforts de conservation.

Aquest volum de Candollea inclou també un article de M.B. Crespo i col·laboradors sobre nomenclatura i tipificació de Sarcocornia perennis.

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